Le Ministère de la culture veut autoriser le film porno “Love” aux mineurs
Ça promet ! Voici que notre ministre de la culture se lance dans une bataille qui ne l’honore pas. Sous prétexte que la petite association Promouvoir destinée à contrer le sexe et la violence au cinéma ne serait pas de la bonne couleur politique, Fleur Pellerin se lance dans un soutien politicard du film Love. Le film initialement interdit aux moins de 16 ans, devait l’être finalement aux moins de 18 ans grâce à la vigilance de cette association experte. Mais l’on apprend ce matin que Fleur Pellerin n’en restera pas là.
Fleur Pellerin conteste l’interdiction du film #Love aux moins de 18 ans > http://t.co/WrAQ3HIGVg pic.twitter.com/rsO8Lg3dk0
— RTL France (@RTLFrance) 7 Août 2015
L’offensive de “Promouvoir”
Dans une longue interview au magazine Première, l’avocat de Promouvoir, André Bonnet, venait pourtant de s’expliquer sur ses différentes et justes victoires consistant la plupart du temps à faire tomber les visas d’exploitation des films sortis, les faisant basculer souvent d’une simple interdiction aux moins de 16 ans à une interdiction vaguement plus corsée aux moins de 18 ans. De fait, la majorité en France et dans de nombreux pays reste encore à 18 ans, n’en déplaise à certains. La protection des mineurs demeure une grande cause en France.
Le journal gratuit 20minutes (et donc subventionné par les puissances d’argent, celles-là mêmes qui produisent ce genre de films salaces), le quotidien Le Monde ne l’entendent pas de cette oreille et se lancent dans une longue chasse aux sorcières. Quand on veut attaquer désormais quelqu’un dans les médias et que l’on n’a guère d’arguments, on l’accuse d’extrême droite. Fi de la vérité des faits, fi du droit à respecter, fi de la protection des mineurs !
Promu au rang de culture, le dégueulasse porno
Une chose est sûre : pour mener une telle défense – honneur à André Bonnet ! – il faut un peu d’irascible, une once de courage, beaucoup de responsabilité, choses les moins partagées en France où l’esprit de consensus et de mollesse règne et où l’on confond liberté et dégueulasserie ; choses les moins partagées au sein de nos partis politiques fatigués qui ne songent qu’à se démarquer au lieu de s’affirmer.
L’irascible est cependant capitale pour ne rien lâcher. Il y va de la protection de nos jeunes, qui n’est de droite ni de gauche. Parents, éducateurs, responsables de tout bord, nous n’avons pas le droit de faillir. Cette passion noble n’est pas le lot des extrémistes. En tant qu’elle cherche à réordonner une justice abîmée, elle est constitutive de toute véritable humanité. Sans elle ne reste que trop sûre décadence !
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