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Collection Chtchoukine à Paris : le tour de force de la Fondation Louis Vuitton

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Événement à ne pas manquer ! Une exposition à Paris, à la Fondation Louis Vuitton, accueille les plus fameuses toiles de la collection Chtchoukine, la plus belle de la Russie tsariste. Elle s’intitule “Icônes de l’Art Moderne” et se tiendra du 22 octobre 2016 au 20 février 2017.

Le précieux accrochage

Hier au journal télévisé de 20 heures présenté par Gilles Bouleau sur TF1, un reportage a permis de participer à distance à “l’accrochage des Picasso, Manet, Gauguin, Matisse, rassemblés pour la première fois depuis la dispersion en 1948 de cet ensemble de 130 des 278 chefs d’œuvres de l’art moderne.” Pour Bernard Arnault, président de la Fondation Louis Vuitton, ce fut un moment de grande émotion d’avoir réussi, après de nombreuses péripéties, à réunir ces chefs d’œuvre à Paris.

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Toussaint 2015 : la rade de Brest enflammée

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Philippe Cohen : “vérité quoi qu’il en coûte”

 

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Chronique publiée sur le site de France catholique et entendue sur Radio Notre-Dame ce 23 octobre 2013 (curseur 0’33). Gérard Leclerc rend hommage au journaliste Philippe Cohen décédé dimanche dernier.

 

Je garde en mémoire la conversation que nous eûmes avec Philippe Cohen, sur la tombe de Philippe Muray, le jour des obsèques de ce dernier. Nous avions accompagné la dépouille de ce grand critique littéraire et social, dont le seul nom de Balzac est digne de définir la stature, depuis l’église Notre-Dame des Champs jusqu’au cimetière Montparnasse. Pour le journaliste Philippe Cohen, l’auteur du Dix-neuvième siècle à travers les âges était un modèle d’indépendance et de jugement. Il est donc naturel pour moi d’associer la mémoire des deux Philippe, à l’heure où mon collègue le journaliste vient de nous quitter. Collègue, dis-je, oui il incarnait les valeurs du journalisme tel que je le conçois : pugnacité, courage et j’ajoute pour reprendre une vieille devise : « vérité quoi qu’il en coûte ».

Philippe Cohen avait des convictions, mais ces convictions il se les était, en quelque sorte, forgées au cours de son existence. Parti de l’extrême gauche trotskiste où il avait, paraît-il, connu un certain Edwy Plenel qu’il recroisera plus tard comme adversaire, il s’était retrouvé compagnon de Jean-Pierre Chevènement au moment de la candidature de ce dernier à la présidence de la République. Sa carrière professionnelle l’avait amené à la rédaction de Marianne, dès sa création en 1996 par Jean-François Kahn. On retiendra aussi le nom de Marc Bloch, grand historien et résistant fusillé par les nazis. C’est sous son patronage qu’il avait créé une fondation politique avec Élisabeth Lévy.

En 2003 il avait publié avec Pierre Péan un ouvrage qui était une véritable bombe, La face cachée du Monde. Oui, il s’agissait bien de notre quotidien dit de référence, sur lequel il tapait à boulets rouges avec son compère, déstabilisant le trio de direction de l’époque Colombani-Plenel-Minc, au point de provoquer leur éviction. Philippe Cohen était un combattant. J’imagine que s’il a cédé à un moment dans son combat contre la maladie, ce fut toujours avec le même courage. Il me plaît de le saluer et de présenter mes condoléances les plus amicales à son épouse et aux siens.

 


 

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Le cri de la Paix étouffé par Libération : c’est ça l’info !

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Alors que le pape François a fait à lui seul bien plus que le tout puissant G20 réuni à Saint-Pétersbourg, il était normal d’essayer d’avoir les détails dans la presse de la grande veillée de prière qui s’était déroulée à Rome. L’info était d’importance : plus de cent mille personnes étaient en effet réunies sur le parvis de la basilique vaticane pour prier. Une semaine auparavant le pape avait décrété ce samedi 7 septembre journée de jeûne et de prière dans le monde entier. La mobilisation a été énorme.


Feuilletant hier différents journaux dans l’avion qui me ramenait vers Paris, qu’elle n’a pas été ma surprise en parvenant à la dernière page de Libération. Pas un mot ! Pas un mot, pas un encadré, pas un entrefilet consacré à l’événement mondial du week-end, à ce “cri de la Paix”. C’est ça l’info pour Libé ! Mieux, le journal libéral-libertaire a jugé bon de donner une page entière à l’éloge de la masturbation (p.15) comme à la relance du débat sur la fin de vie (p. 20).


Tant de parti pris, tant de censure laisse coi. Censure ? Non, de l’incompétence crasse. H.B.

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Le cycliste Bartali au secours des juifs persécutés

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L’agence d’information internationale Zenit  fait état d’un dossier en cours d’examen à Yad Vashem : le cycliste Bartali, “Juste parmi les Nations” ?

Le champion cycliste italien Gino Bartali, catholique, pourrait être bientôt déclaré « Juste parmi les Nations »: dans les années 40, il a en effet, sous prétexte d’entraînement sportif, transporté des faux papiers pour sauver les juifs.

D’après le rabbin Levi, de Florence, « les résultats des enquêtes de la Commission seront certainement positifs ». C’était certainement un de ces authentiques Toscans bourrus, mais Gino Bartali, le grand champion italien de cyclisme, n’a pas hésité une seconde à risquer sa vie pour sauver celle de centaines de juifs pendant les années tragiques de la Shoah. Dans les années 1943-1944, pendant ses entraînements en Toscane, en Ombrie et en Émilie-Romagne, Bartali a caché des faux papiers dans le cadre de sa bicyclette pour aider ceux qui étaient persécutés à fuir l’horreur nazie.

D’après les reconstitutions historiques, les papiers étaient imprimés à Assise, dans la typographie de Luigi et Trento Brizi, pour être ensuite transportés en cachette par le cycliste, dans ses relais réguliers, avec les photos pour les cartes d’identité… 

 

 

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Image : Photo découpée d’un vieil article du Télégramme de Brest et de l’Ouest. Juillet… Samedi 19 ? Année ?

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Slate : Messieurs Hollande et Valls, rangez vos flics !

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“Il est 20h30 samedi, je rentre de dîner avec un ami dans un restaurant du carrefour de l’Odéon. Nous marchons rue Saint-Sulpice quand, derrière nous, des cris, deux motos de la police à fond, une personne, un homme très jeune,  court sur le trottoir. Il s’arrête fait demi-tour, reprend sa course. La première moto pile, fait demi-tour à son tour, monte sur le trottoir et fonce. La seconde la suit. On se dit, avec mon ami, qu’il s’agit d’un voleur de sac. Et que les policiers ont l’air très énervés.

 

Sur le même trottoir, courent vers nous deux autres jeunes hommes et une jeune femme puis ils s’arrêtent tous essoufflés. On leur demande ce qui se passe.

 

« Une manif anti-mariage gay», nous dit un garçon, genre propre sur lui, souriant, pas du tout l’air d’un casseur.

 

Je lui demande pourquoi les flics… mais il n’a pas le temps de répondre, deux voitures de police, puis trois, foncent dans notre direction, bloquent le croisement avec la rue Mabillon. Tout va très vite…”

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Révolution française et syndicalisme : rappel de J. Thouvenel

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Cher Joseph Thouvenel,

merci pour cette libre chronique que je copie ci-dessous ! Merci à Radio Notre-Dame la radio chrétienne où “la vie prend un sens” de te donner la parole et de la diffuser largement. À tes trois raisons de ne pas aimer la Révolution française, laisse-moi en ajouter une autre, une quatrième, celle d’avoir supprimé le dimanche ! Je le rappelle dans À Dieu, le dimanche ! (Éd. Grégoriennes, 2010, p. 15, p. 20). Les hommes de la Révolution française ont déconstruit le calendrier grégorien, en ont prôné un autre, le calendrier révolutionnaire, ont proposé un autre jour libre que le dimanche, le fameux décadi. La semaine de sept jours volait donc en éclats ! Le jour libre un jour sur dix au lieu d’un jour sur sept ! Belle avancée sociale en vérité ! Pour les hommes de l’Encyclopédie qui rédigent l’article DIMANCHE, le dimanche doit être travaillé “pour l’enrichissement de tous”… Cette main basse révolutionnaire sur le dimanche, tu le sais, se poursuit mais personne n’ignore plus ce qu’il en est de ce fameux “enrichissement” promis … H.B.

 

 

“Une interlocutrice me disait récemment : « C’est curieux pour un syndicaliste, vous semblez ne pas aimer la Révolution française. » Je dois l’avouer, Madame, c’est exact, et ce pour au moins trois raisons.

 

La première : syndicaliste.

Je n’oublie pas que le 14 juin 1791, le citoyen député Le Chapelier fit voter une loi proscrivant les organisations ouvrières. Rejetant les corps intermédiaires, Le Chapelier  affirme qu’il « n’est permis à personne d’inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de coopération. » Les conséquences furent ravageuses.

 

Ce texte et les décrets qui suivirent détruisirent les corporations qui avaient mis en place un socle social, comme un salaire minimum chez les charpentiers, tailleurs de pierre ou autre couvreurs. Les caisses de solidarité, en cas de maladie ou d’accident, furent interdites. L’ouvrier, qui doit travailler pour se nourrir et se loger, est seul face au patron qui peut ou non lui donner un travail, aux conditions qu’il fixe sans entrave. C’est le paradis du libéralisme sans contrainte et l’enfer pour le salarié.

 

Au nom du libre exercice d’un métier, cette folie entraîna la dissolution de l’université et des facultés de médecine. Au nom de la liberté, il n’est plus  nécessaire d’avoir fait des études médicales pour exercer. Chacun est censé faire ce qui lui plaît ; le charlatan opérer le quidam, l’enfant de six ans trimer dans les mines.

 

La seconde raison : humaniste.

J’ai une aversion profonde pour tous les systèmes qui prônent la violence pour imposer leur Olympe. Rien ne justifie les ruisseaux de sang aux pieds des guillotines, les milliers de fusillés, les milliers de massacrés, les milliers de noyés. Rien ne justifie le génocide vendéen. La lettre du général Westermann à la Convention me révulse :

 

« Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront pas, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé »

 

Enfin comme croyant.

La tentative d’éradication du christianisme, par l’interdit, le mensonge, la violence – les ingrédients de tous les totalitarismes – me font ne pas aimer cette période de despotisme et d’obscurantisme que fut la Révolution française. Ne croyez pas que je mette au pinacle, ce système qui faisait que le hasard de la naissance fasse de nous un gueux ou un seigneur. Simplement, j’estime que la fin est dans les moyens comme l’arbre est dans la semence et qu’une idée, aussi belle soit-elle, ne s’impose pas par le sang et la terreur.

 

À la semaine prochaine !”

Joseph Thouvenel, Vice-Président de la CFTC

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Le pape intéresse plus d’un milliard de croyants

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    Le pape intéresse plus d’un milliard de fidèles. N’en déplaise à certaine chanteuse Gaga pour gogos. Dans une note intitulée “Protection internationale pour le mariage et la famille”, l‘Osservatore Romano rapporte les mots du pape aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne reçus le 22 septembre en audience. À l’ordre du jour, un rappel, celui du devoir de responsabilité sociale des États dont fait partie la protection du mariage et de la famille. H.B.

« Évoquant la lettre à Timothée, Benoît XVI met en garde contre le fait que pourrait venir le jour où « l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais, afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maître selon leurs propres caprices, refusant de prêter attention à la vérité pour se perdre derrière des fables ». Donc un rappel à prêter une plus grande attention au moment où l’on est appelé à faire « des choix fondamentaux inhérents au sens de la vie à la recherche du bonheur ». En premier lieu il a donc demandé un engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la conception à sa fin naturelle » ; un engagement qui se mêle à celui du respect du mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement à son tour de la communauté familiale »…Lire la suite

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Intolérances, discriminations, violences contre les chrétiens

  Violences antichrétiennes à l’ordre du jour. En toile de fond du sommet organisé à Rome par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, le Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, Mgr Mamberti, était interrogé par Radio Vatican, (4 août 2012). Le prélat appelle à être plus actifs aussi dans la lutte contre l’intolérance anti-chrétienne. Les pays visés ne sont pas seulement l’Indonésie avec ses décapitations d’élèves des écoles chrétiennes ou les blasphémies au Pakistan, mais aussi les pays occidentaux de tradition chrétienne, aux médias souvent déformants, qui ne semblent pas toujours voir les formes d’intolérance montant chez eux. Intolérances amenant discriminations, elles-mêmes préparant la violence. À la question de Charles-François Brejon de savoir si, à côté des crimes commis contre les chrétiens, il n’y a pas aussi des discriminations moins visibles, réponse de Mgr Mamberti clairement affirmative. H.B.

 

“Si l’on parle de discriminations, c’est l’objection de conscience d’un côté, et de l’autre côté c’est la liberté de prêcher. Ce sont les deux problèmes les plus urgents ; par exemple, prêcher en faveur d’un modèle de mariage uniquement entre un homme et une femme. Il y a des lois, et nous en avons vu un exemple, comme celles de l’Europe, qui voudraient limiter l’objection de conscience ou l’éliminer dans des domaines tels que l’avortement ou l’euthanasie. Donc là on passe de l’intolérance qui est un fait culturel à la discrimination qui est en fait juridique. Il y a eu un gros problème au Royaume-Uni qui concerne le placement des enfants, des orphelinages à l’adoption. On est arrivé jusqu’à fermer des agences de placement d’orphelins, chrétiennes, qui existaient dans un cadre de plus de cent cinquante ans quand ces agences chrétiennes, en tant que chrétiennes, pour des raisons de conscience, se refusent à suivre l’ordre de priorité des familles adoptives de l’État, car dans cet ordre de priorité il y a aussi des couples homosexuels. Et comme ces chrétiens refusent l’homoparentalité pour des raisons de conscience, ou ils ne peuvent pas fonctionner, ou ils sont obligés de fermer.”


  radio vaticanRadio Vatican, “Gros plan : intolérances, discriminations, violences, la christianophobie sous toutes ses formes”.

 

Pour mémoire : Discours de François Fillon, lors de la remise des insignes de commandeur de la légion d’honneur à Mgr Mamberti, Centre culturel de Saint-Louis des Français, 10 octobre 2009. Hommage appuyé du Premier ministre de la France en direction de “l’humanisme intégral” incarné par l’ancien nonce apostolique, humanisme intégral dont la liberté de conscience est un gond majeur ; Mgr Mamberti, un “homme respecté” et “un homme rayonnant”.

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Revue de presse : Fin de vie ? l’offensif édito d’Anne Gavini !

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Remarquable éditorial concernant la fin de vie d’Anne Gavini pour Famille chrétienne à lire toute affaire cessante. Notre journaliste, agrégée de lettres par ailleurs, n’y va pas par quatre chemins. Pas de vacances pour la protection de la vie humaine ! L’offensive est lancée. Après l’article de Tugdual Derville appelant à ne pas baisser les bras avant que bataille ait été livrée, (“Euthanasie… Perdu d’avance ?” 21 juillet 2012) voici le temps de se mobiliser. L’heure est grave. L’agence internationale d’information Zenit n’a-t-elle pas mis en ligne la note de Grégor Puppinck exposant comment « la Cour européenne essaie de créer un droit au suicide assisté/euthanasie »  ? H.B.

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