Vidéo : l’an I de “La Manif Pour Tous”
Le 17 novembre prochain, cela fera un an que La Manif Pour Tous a organisé son premier rassemblement à Paris. Un grand nombre de manifestations, régionales et nationales, se sont depuis succédé dont trois d’entre elles ayant réuni plus d’un million de personnes. 700 000 pétitions citoyennes ont été également signées et présentées solennellement au CESE mais – qui l’eût cru ? – refusées ! Historique opération de démocratie participative pourtant. La loi Taubira du Mariage pour tous, dit absurdement “mariage entre personnes de même sexe”, “changement de civilisation”, est malgré tout passée, sans majorité au Sénat, laissant comme jamais un goût amer d’arbitraire et d’injustice. Pire, les répressions policières ont vraisemblablement laissé des traces pour longtemps.
Il ne faut donc pas chercher bien loin l’impopularité actuelle du président de la république : celle-ci n’a pas sa source dans les seuls échecs économiques rejetés sur la crise. Elle s’ancre dans un déni de démocratie grave qui outrage et offense les Français. Ces derniers ne sont pas prêts de pardonner à François Hollande, pas prêts de pardonner à Christiane Taubira, à Dominique Bertinotti et à Manuel Valls, eux qui ont méprisé la non-violence sur laquelle les manifestants avaient parié, sûrs que la raison l’emporterait. Longtemps résonnera malgré tout dans leur cœur l’intervention fervente à la tribune de l’Assemblée du député d’outre-mer Bruno Nestor Azérot (PS) évoquant une “cassure morale”, une “rupture du pacte républicain”, une “loi attentatoire aux libertés”. Les Français savent en tout cas une chose, que la liberté d’expression et la liberté de conscience sont aujourd’hui attaquées. Mais, n’en doutons pas, ils la défendront jusqu’au bout.
En ce 11 novembre, jour de commémoration de ceux qui sont tombés pour la Liberté, je n’oublie pas que la manifestation nationale, le 26 mai dernier aux Invalides, s’est déroulée “Rond-Point du Bleuet de France. H.B.