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Travail le dimanche : les ruses de Valérie Pécresse

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La bataille de Paris se fera-t-elle sur le dos du dimanche et de son repos bienfaiteur pour tous ? Peut-être bien. En Commission de l’Assemblée nationale se trament une fois encore de sombres projets. Il est toujours surprenant de voir d’où les crocs-en-jambe viennent. Ici de Valérie Pécresse (UMP) qui toute ancienne élève de Sainte-Marie de Neuilly qu’elle est fait fi sans complexes de la Doctrine sociale de l’Eglise ! L’ex-ministre vient en effet d’envoyer une lettre aux députés de l’opposition concernant deux projets d’amendements du projet de loi relatif à la consommation, le N°1156. Un article additionnel avant l’article 70A est quasi prêt. Extrait de cette lettre :


« Le premier amendement propose que dès lors qu’il existe un accord collectif pour l’ouverture dominicale au sein d’un établissement de vente au détail situé sur le territoire d’une commune répondant à la définition du PUCE, le maire de la commune serait tenu de soumettre l’autorisation d’ouverture de cet établissement au vote du conseil municipal. Le deuxième amendement propose d’autoriser l’ouverture le dimanche des commerces implantés dans les gares. Cette autorisation serait limitée aux gares de voyageurs d’intérêt national, ce qui correspond aux 120 plus grandes gares françaises. »

La députée des Yvelines, voudrait-elle renouveler le même coup pendable que celui d’Isabelle Debré avec son amendemant Confokéa ? La ficelle en tout cas est bien grosse. L’aide inconditionnelle à la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet pour lui faire gagner quelques voix avec la question du repos dominical plus chausse-trappe qu’autre chose sera-telle bien efficace ? Il est permis d’en douter. Le gain espéré ne sera-t-il pas au contraire contreproductif ? Une chose est sûre, Municipales et Grand Paris, deux dangers menaçants pour le repos dominical. À suivre en tout cas, de très très près ! H.B.