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Travail dominical : l’ironie tragique en marche

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Les textes liturgiques en ces temps de l’Église offrent, depuis deux jours, de méditer autour du sabbat. En pleine bataille de la Loi Macron ! Coïncidence étonnante… Retenons cet extrait du commentaire de Baudouin de Ford, abbé cistercien et évêque du XIIe siècle : “Deux vies nous sont suggérées… : la vie active, dans laquelle il faut maintenant travailler, et la vie contemplative pour laquelle on travaille, dans laquelle on vaquera uniquement à la contemplation de Dieu. La vie contemplative, bien qu’elle appartienne surtout au monde à venir, doit cependant être représentée dès cette vie par le saint repos du sabbat.” “Surtout dans le monde à venir”… Le “monde à venir”, le ciel dont nous avons un saint désir, dimanche qui n’aura pas de fin.

 

Autre ironie des temps actuels, l’affiche vue dans le métro hier annonçant un spectacle au Théâtre du Rond-Point intitulé “La fin du monde est pour dimanche”, dimanche compris comme fin de la vie. Un titre sur le temps qui passe et tellement prophétique… Le Christ quand il reviendra trouvera-t-il la Foi ? Pas sûr si tout à leur travail et à leur cupidité du dimanche, les hommes se détournent de l’essentiel… Le Veau d’or toujours plus actuel… Que les chrétiens, souvent incultes, soient les premiers à se détourner du repos dominical ou à laisser faire ajoutent bien entendu au tragique de la situation. H.B.