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Nous y voilà ! Le Grand Orient pro-mariage gay à découvert

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Ce n’était pas possible de laisser la république se fourvoyer plus avant dans l’obscurantisme de la loi naturelle ! Pensez donc… Le mariage entre un homme et une femme ! Ébouriffant de “positions arriérées” ! Se faisant bigrement attendre, le communiqué du Grand Orient de France est pourtant tombé aujourd’hui. Il n’est pas à une contradiction près attaquant au bazooka les récentes interventions légitimes de l’Église catholique, l’ennemi de toujours. Foulard triplement serré sur les yeux, l’obédience maçonnique ne voit pas qu’elle piétine pourtant sans vergogne ses valeurs fondatrices, respect des consciences, bouleversement considérable de l’ordre symbolique, ne discerne même pas que le débat entièrement posé sur le terrain anthropologique depuis le début n’a rien de religieux ! Mais fi de tout cela, le GODF sort mécaniquement tout de même l’argument de la laïcité qui n’est même pas en péril. On se gausse que ce soit des évêques qui, dans ce débat, aient dû faire le boulot de la franc-maçonnerie : défendre l’homme ! Et sans doute, à y regarder de près, bien mieux qu’elle !  Au secours Sophie Coignard ! H.B.

La définition des droits de la personne ne dépend que de la volonté collective des hommes.

Le Grand Orient de France condamne fermement les propos de l’Église Catholique au sujet du projet de loi sur l’ouverture du mariage civil à tous les couples qui sera présenté au Conseil des Ministres mercredi prochain.

Ainsi, l’évocation par le Cardinal André Vingt-Trois de « mutations profondes de notre législation qui pourraient transformer radicalement les modalités des relations fondatrices de notre société » témoigne de positions arriérées voire obscurantistes en décalage complet avec les nécessaires évolutions sociales et politiques de notre temps.

Ce projet de loi vise à assurer une reconnaissance républicaine du libre choix matrimonial des individus qui le souhaitent, au nom de l’égalité des droits.

Au nom de la Laïcité, le Grand Orient de France rappelle que les Églises doivent se restreindre à la seule sphère spirituelle, et ne pas interférer, par des imprécations stigmatisantes et des amalgames violents et haineux, avec les légitimes débats publics et démocratiques qui président à l’évolution et au progrès des droits civils.

Paris le 5 novembre 2012