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Le maire ayant marié le Ier couple gay expulse Frigide Barjot

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Rien ne les arrêtera dans leurs actions liberticides. Rien. Il ne leur a pas suffi hier de rejeter le “Non” massif au référendum de 2005, pas suffi aujourd’hui d’ignorer comme jamais les millions de Français opposés au mariage entre personnes de même sexe, pas suffi d’imposer le mariage pour tous en urgence quand le pays avait vraiment d’autres chats à fouetter. Pas suffi de se renier en foulant au pied les 700 000 pétitions CESE résultat d’une consultation participative historique. Cela ne leur a pas suffi, dis-je, de voter à main levée au Sénat sans majorité la Loi Taubira, ce “sketch” (1). « Ils ? » Ceux que je réunis dans le même sac et qui, petit doigt sur la couture du pantalon, font voter les obsessions d’un petit club d’initiés. Non. Cela ne leur a pas suffi. Il fallait plus. Bien plus.

 

Il fallait à côté des roses offertes théâtralement au Garde des Sceaux humilier celle par qui un vent frais Power Flower a pu souffler, lui faire mordre la poussière. Oh, elle n’a qu’un casque rose Frigide, et chacun sait bien que ce couvre-chef-là n’a emporté ni portique ni abribus ! Mais mêmes ceux qui ne portent pas Frigide Barjot dans leur cœur sont « interpellés » par l’expulsion politique dont est victime toute la famille Tellenne. De quoi être « anéantie » en effet, quand pendant un an la catho branchée papiste a tout donné d’elle-même en un large combat non-catho, anthropologique, que des adversaires les plus acharnés devraient reconnaître comme exemplaire. Ils nieront, mais nous ne serons pas dupes, l’expulsion est bel et bien politique. Que ce soit le président de la Régie Immobilière de la Ville de Paris qui ait obtenu l’expulsion, le maire PS du 3ème arrondissement ayant célébré le premier mariage gay, en dit long.

 

Alors, pour que le symbole soit total, à quelques mois des municipales, je suggère à Pierre Aidenbaum de remplacer désormais Frigide Barjot et Basile de Koch dans ce duplex social par un couple gay, emblème de la nouvelle famille préparant l’homme nouveau de la Capitale nouvelle. Paris, si moderne, si sociale, va adorer ! Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet seront même d’accord … H.B.

 

(1) Voir les interventions de Philippe Arino dans Les Lendemains tristes du mariage gay (I) 

Curseur à 13’43 “Thierry Le Luron et Coluche ont joué ce sketch-là, ils avaient conscience de jouer un sketch…”