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Je me souviens …

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Dans ce temps de luttes aiguës, je me souviens du père Marie-Dominique Philippe o.p., d’un prêtre d’une ferveur et d’un zèle rares, se dépensant sans compter au bien des âmes. Je me souviens de sa prière ouvrant toutes ses conférences « Demandons à l’Esprit-Saint, le père des pauvres, d’illuminer notre cœur et notre intelligence pour nous conduire à la vérité tout entière. Notre-Dame du très Saint-Rosaire, priez pour nous ». Je me souviens d’un symbole : nous étions, en effet, quelques-uns à le considérer comme une « quatrième blancheur » en référence aux « Trois blancheurs » du songe prophétique de Don Bosco. L’expression ne renvoyait évidemment pas au seul blanc de son habit de dominicain mais à cette lumière et à cette pureté qui émanaient de lui. Je me souviens de sa compréhension unique de l’Apocalypse et de l’Évangile de l’apôtre bien-aimé, nous faisant pénétrer si profond dans l’intelligence des Écritures. Je me souviens de son amour de l’Eucharistie qui puisait sa force dans une consécration totale à la Vierge Marie. Il aimait l’Église et la faisait aimer. Je me souviens qu’au cœur de cette vie donnée, se lovait la vérité. « Il faut aimer la vérité disait-il, et la Vérité totale ne peut être que Dieu » ou encore « Celui qui cherche la vérité est un pauvre ». Je me souviens que celui qui était né un 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge Marie, en mendiant de la Vérité, en ouvrier de la Vérité, a rejoint le Père du Ciel un autre jour de fête, celle de Notre-Dame de Czestochowa (1). H.B.

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(1) 26 août : Solennité de Notre Dame de Czestochowa, Reine et Patronne de la Pologne.