Interdiction des Champs-Élysées : l’indignation de Mariton !
Interdiction de La Manif pour tous du 24 mars sur les Champs-Élysées : où s’arrêtera le Gouvernement dans son mépris des opposants au projet Taubira ?
Hervé Mariton, Député de la Drôme, Délégué Général de l’UMP en charge du Projet, s’étonne du refus de la Préfecture de Police de Paris de laisser les opposants au mariage et à l’adoption par les couples de même sexe manifester sur les Champs-Élysées le 24 mars prochain.
Il en appelle à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, pour qu’il lève les blocages de la Préfecture de Police et qu’il garantisse le droit des Français à manifester librement, dans le respect de l’ordre public.
Alors que le Gouvernement vient de soutenir une loi d’amnistie pour les violences commises par les organisations syndicales dans le cadre de mouvements sociaux, il prétend interdire dans le même temps une manifestation pacifique qui offre toutes les garanties de sécurité et de respect de l’ordre public, comme l’ont prouvé les différentes manifestations organisées en novembre 2012 et en janvier 2013 par « La Manif pour Tous ».
Il n’est pas normal qu’un lieu chargé d’histoire, symbole de grands rassemblements populaires qui marquent notre République, soit a priori interdit au peuple de France lorsqu’il souhaite manifester son opposition au Gouvernement.
Le motif invoqué – proximité de lieux sensibles – est d’autant plus surprenant que les Champs-Élysées sont un lieu habituel de grands rassemblements populaires : victoires sportives, Saint-Sylvestre… Ces rassemblements n’ont jamais été empêchés alors même qu’ils ne bénéficient pas du même type d’encadrement et de service d’ordre que la manifestation qui s’organise pour le 24 mars.
À travers cette annonce arbitraire, le Gouvernement montre clairement qu’il veut gêner toute expression populaire contre le mariage et l’adoption par les couples de même sexe.
Après avoir outrageusement minimisé le nombre de manifestants du 13 janvier dernier, après avoir empêché une manifestation pacifique devant l’Assemblée nationale le 12 février dernier, après avoir caricaturé et balayé d’un revers de main les interrogations légitimes des députés de l’opposition, après avoir méprisé les 700 000 citoyens français qui avaient décidé de saisir le CESE sur le projet de loi, le gouvernement semble s’évertuer à tout mettre en œuvre pour contrarier l’organisation de la manifestation nationale du 24 mars prochain.