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Identité sexuelle, orientation de genre : offensive tous azymuts

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  Voici une fiche diffusée sur le site Diplomatie.fr qui montre la position de la France à l’International en matière de protection de tous au nom des droits de l’homme. Concernant la détermination affichée, l’introduction est on ne peut plus claire. “La situation des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexuées (LGBTI) ainsi que celle des défenseurs des droits de ces personnes constitue aujourd’hui l’une des préoccupations majeures de la politique étrangère de la France en matière de droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre les violations des droits de l’homme fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, tant sur le plan européen que sur le plan international.” Quel jargon au passage !

  Voici également l’appel à contribution lancé aux doctorants de la Sorbonne en vue de leur prochaine journée à l’École doctorale III qui se tiendra le samedi 23 juin 2012 à la Sorbonne (amphi Michelet). Elle aura pour thème “Féminin et masculin en littérature : représentations et questionnements des normes. L’argumentaire est précisé : “Les études de genre (gender studies) fournissent des clés pour mieux comprendre les constructions sociales de l’imaginaire, quel que soit le siècle étudié. La Journée d’études sur le féminin et le masculin en littérature doit permettre une discussion transversale, pour familiariser le plus grand nombre de jeunes chercheurs aux problématiques et aux méthodes des études de genre.”

  À Cannes, le moine inoubliable du film des Hommes et des dieux, Lambert Wilson, se donne en spectacle singulier (photo).
  Voici l’article de Libération paru hier où l’on apprend que le député UMP Philippe Goujon (Paris XVe – 12e circonscription) serait un “opposant farouche” au mariage des personnes de même sexe.

   Mais également article d’Eric Deschavannes sur Atlantico posant tout de même la bonne question : “Le mariage gay, aboutissement de la famille moderne ou préalable au grand relativisme des valeurs ?” Nous sommes sensibles à une conclusion enfin raisonnable au milieu de tant de discours utopistes :

  “L’avenir dira si le mariage gay aura inauguré l’ère – espérée par certains, redoutée par beaucoup – d’un relativisme généralisé dissolvant toutes les normes reçues ou bien si, à l’inverse, il aura parachevé le processus historique émancipant la famille des contraintes et représentations traditionnelles pour la fonder sur l’amour. J’ai pour ma part tendance à penser que la logique de l’amour constitue une source de normativité qui devrait suffire à endiguer les foucades de la liberté. En matière de vie conjugale et familiale, le droit ne doit reconnaître que les formes de vie commune qui présentent des garanties de stabilité, à défaut de pérennité. Le couple représente cette forme stable sur laquelle il paraît toujours crédible de pouvoir fonder une famille. L’amour est peut-être enfant de bohème, mais la considération de son essence, dont les manifestations sont tangibles, permet de résister à la tentation de suivre toutes les fantaisies qui peuvent naître de l’imagination humaine.”

 

 

H.B.

 

GENRE : …a d’abord la valeur latine de “catégorie, type, espèce”, liée au sens de “race”, qui a disparu depuis l’époque classique ; le sens de “sexe” étroitement lié à gignere “engendrer” et qui a subsisté dans génération, dans génésique ne s’est pas maintenu… (Dictionnaire historique de la langue française)