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Couple Gerra-Drucker : femme de ministre tenant la chandelle

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« Il n’y a qu’à se baisser pour ramasser ! », dixit l’humoriste Laurent Gerra. C’est la leçon d’un samedi soir, plus éloquente que celle de tous les chroniqueurs réunis. La critique du président de la République devient plus que jamais aisée et devrait faire encore les beaux jours des chansonniers. Hier soir, France 2 dans la grande tradition du direct a offert à ses spectateurs un moment de music-hall et de café-théâtre comme on n’en avait plus guère à la télévision. Non pas que j’affectionne particulièrement ce genre mais le direct réserve souvent des surprises. Trente ans après Thierry Le Luron et son « Emmerdant, c’est la rose ! », le présentateur vedette de toutes radios et télévisions confondues avait invité l’un des comiques préférés des Français pour un Grand Show corrosif à souhait, osant tout dans un grand déballlage. Drucker avait prévenu : « Le tout en direct, et en direct tout peut arriver ! » Cinglant, mordant, en même temps juste. On en reste stupéfait.

 

Tout commence très fort avec, sur fond de Marseillaise chantée par le public, la poignée de main donnée par le président Hollande-Gerra à une violoniste qu’ensuite, objet de gros plans répétés, on repèrera … comme la femme du ministre de l’Intérieur ! Le mari de Duflot et sa chaise vide au Défilé du 14 juillet, un petit joueur !

 

Pour rester sur le sujet du mariage et du couple, retenons l’une des questions emblématiques de l’année, brocardée deux fois : le mariage pour tous. Gerra l’aborde en campant une star du show biz, les yeux vides, qui ne comprend même pas la question ! Hénaurme ! H.B.

 

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