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Dénaturation du mariage : À vos marques ? Prêts ? Miracle !

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Les carottes seraient-elles cuites ? Allons-nous après notre repos dominical laisser partir un autre pan de civilisation ? On croit trop vite que non. Tel pensera s’acquitter en s’indignant mezzo voce dans des cercles privés que le mariage gay relève bien de l’irrationnel ; tel autre en concédant que c’est effectivement la lutte finale d’une cellule microscopique contrairement à ce qu’on tente de faire croire ; un autre en admettant qu’il n’ignore pas que les lobbies gay sont non seulement très implantés dans les médias mais qu’ils sont juge et partie dans la commande des sondages et des études douteuses.

 

Tout n’est que trop su dans cette immense mascarade de démocratie qu’est le vote de la loi à venir. On fait suivre les bons articles, les prises de position toutes plus intelligentes les unes que les autres. On pétitionne. On signe. L’Église même monte au créneau avec un courage qu’on ne lui connaissait plus. Rome n’a-t-elle pas donné le la ? Impossible de se soustraire surtout lorsqu’on porte la pourpre céruléenne. Quoi, l’affaire serait pourtant pliée ? Sans débat ? Le net aurait beau bruisser des pourcentages des pour et des contre avec tendance très lourde des contre, cela ne suffirait pas, nous dit-on. Car la vie n’est pas internet, ni les réseaux sociaux. Rien ne résiste à la vague puissante de l’idéologie mortifère, surtout pas la faiblesse de la tolérance, l’aseptisé de nos intelligences anesthésiées. À la volonté politique d’un seul qui est sans doute le dernier concerné et qui l’impose arbitrairement.

 

Défense du mariage comme institution et comme contrat


Un seul connaît particulièrement bien en effet la situation, c’est le Président de la République auquel les associations de défense du mariage comme institution et comme contrat demandent instamment d’écrire, ainsi qu’aux députés. On le dit attentif aux missives reçues et à leur nombre. Mais gare, le Président est « déterminé » comme le prétend le Vice-Président d’une république pourtant moribonde, un Manuel Valls Saint-Just coupeur de tête de réseaux fanatiques. Croirait-il la religion catholique faite du même bois ? On tremble que pareille erreur de discernement ait cours au sommet de l’État.


Certes, si le mariage – comme le dimanche – tangue si dangereusement, c’est parce que nous l’avons laissé filer ! Nous, les chrétiens, premiers fossoyeurs de nos trésors les plus précieux, nous qui ne respectons plus ce que cet engagement implique, ne donnons plus envie de vivre de ces réalités si grandes et si exigeantes de vie. Oui, la démission est criante dans le domaince de l’éducation particulièrement qui demande une alliance si forte, qui demande tant et tant d’abnégation. Les reportages se suivent à propos du nombre inconcevable de divorces et de son terrible coût. Y compris chez les catholiques. Vient alors s’ajouter à la fausse tolérance moderne, le fatalisme. Nous n’y croyons plus vraiment, abîmés que nous sommes par les exemples qui nous crucifient. 


Conseil des ministres du 31 octobre :  la guerre est déclarée

 

Indifférence, anesthésie, fatalisme. Soit. Mais au fond, ce qui nous manque, c’est de savoir faire la guerre ! Car guerre déclarée il y a. Début des hostilités ce 31 octobre. Aujourd’hui, tout est dit sur le même ton, les éloges comme les blâmes, les choses graves et sérieuses comme les légères, les idioties comme les choses sensées. La vérité a perdu sa couleur vive, assaillie par le relativisme qui n’a jamais autant rugi, ne s’est jamais autant déchaîné. On ne riposte pas, on laisse couler, on ne se défend même plus, on fait le dos rond. Le mariage gay, c’est pour les autres. On n’imagine même pas que cela nous touchera un jour, qu’un mariage gay se déroule dans sa propre famille. Et l’on croit être moderne parce qu’on ne sera pas suspect d’homophobie, des catholiques modernes parce qu’on aura croisé le fer avec l’ennemi sur un plateau de télévision ou de radio, ennemi qui ne cherche qu’à faire une bouchée de vous ! Ennemi qui a déjà votre peau sans coup férir ! Le mal vient de si loin… Et l’on coopère…

 

On oublie que la guerre a sa méthode propre, surtout quand elle est défensive. Elle exige une mobilisation générale, rapide, éclair, puis des forces et des moyens généreux, une stratégie pointue et un état-major d’exception. Avec des gens au front, et à l’arrière. Nul doute que cela se prépare : soyons prêts à sortir de nos tanières au premier signal, telle une armée des ombres insoupçonnée ! Ne pas soutenir le combat jusqu’au bout serait une faute morale. Combattons pour les enfants que nous éduquons et que nous aimons. Qu’ils aient longtemps encore en France, ironique patrie des droits de l’Homme, le droit à un père et à une mère.

 

Prêts au sursaut ?


Et comme premier acte de notre détermination, de notre force retrouvée, de notre doute effacé, prenons ces trois minutes auxquells les AFC nous convient, préparons-nous aux grandes manifestations annoncées. Que ce soit celle de Civitas  ouverte à plus qu’eux-mêmes, que ce soit celle qu’envisage très sérieusement Alliance Vita. Soyons prêts, prêts au sursaut … H.B.


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Mariage homosexuel et adoption  : 7 actionspour résister

 

fc

Mobilisation parlementaire contre le mariage homosexuel.

 

 

 

 

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