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À quelle Europe croyons-nous ?

 

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Un débat animé par Pierre MORACCHINI, depuis la Conférence des Évêques de France se déroulera mercredi prochain, mercredi 14 mai à 20h30.


Nous sommes heureux de voir la participation annoncée de Joseph Thouvenel, Vice-président de la CFTC, ardent défenseur du repos dominical si malmené en Europe (1) aux côtés d’Henri GUAINO, député UMP des Yvelines, ancien conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, de Nicolas DUPONT-AIGNAN, député-maire d’Yerres (Essonne) et président de Debout la République, de Pascal CHERKI, député PS de Paris, et de Monseigneur Bernard PODVIN, porte-parole des évêques de France.

 

Radio Notre-Dame propose de son côté à quelques jours des élections européennes un rendez-vous ce même 14 mai dès 7h30 pour une série d’émissions, de reportages, de témoignages et d’interviews autour de cette thématique. La radio chrétienne retransmettra le débat public en direct sur ses ondes.

 

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(1) Se souvenir, comme l’a mentionné Tobias Teuscher lors de son intervention au meeting CFTC “Touche pas à mon dimanche !” (à 2:09) que c’est la Cour européenne de justice qui a aboli le principe même du dimanche comme jour hebdomadaire de repos en 1996 (arrêt C-84/94). À la suite d’une affaire portée par le Royaume-Uni devant la Cour, le dimanche n’a plus été par principe jour de repos dans les États membres. La Cour répondait à la question de savoir si la Directive du temps de travail était légitime ou pas en la matière. Concernant l’article sur le dimanche, jour de repos hebdomadaire par principe, elle écrit : “Il convient de relever que si la question de l’inclusion éventuelle du dimanche dans la période de repos hebdomadair est laissée à l’appréciation des Ètats membres, compte-tenu de la diversité du pacte culturel et religieux des États membres, il n’en demeure pas moins que le Conseil des ministres est resté en défaut d’expliquer en quoi le dimanche comme jour de repos hebdomadaire présenterait un bien plus important pour la santé et la sécurité des travailleurs qu’un autre jour de la semaine. Dans ces conditions il convient de faire droit à la demande subsidiaire du gouvernement anglais, d’amender l’article 5 de la Directive qui dit notamment que le dimanche est par principe le jour de repos hebdomadaire.

 

Aujord’hui si les magasins ouvrent le dimanche en France, c’est une conséquence de cet arrêt. C’est le législateur européen lui-même qui a mis en question la valeur culturelle du dimanche pour tous les états membres.