Après la mort

Alors que les accusations après sa mort pleuvent par radios, télévisions et mailings puissants, il nous plaît de rappeler ce texte écrit par celui qui a tant médité la blessure du cœur de l’Agneau.
Le sacerdoce royal de Marie consiste en dernier lieu à achever le sacerdoce de Jésus, c’est-à-dire à offrir ce que le sacerdoce du Christ n’a pas offert, cette blessure de surabondance reçue après la mort, cette blessure substantielle du cœur de l´Agneau. C’est peut-être cela que la femme doit réaliser dans l’Église : offrir ce que Jésus lui demande d’ajouter à son offrande, toutes les souffrances qui paraissent inutiles, qui paraissent stériles, toutes les souffrances qu’on aurait pu éviter et qui, de fait, sont les plus terribles. La blessure du cœur de l’Agneau est une surabondance de souffrance. Elle est inutile : Jésus était déjà mort. Or il y a dans le monde d’aujourd’hui quantité de souffrances qui paraissent inutiles.
Père Marie-Dominique Philippe, «L’Étoile du Matin ».