Mon 13 mai 2017

Carte blanche du 15 mai 2017 – Mon 13 mai 2017

Louis Daufresne : Le 13 mai est une date singulière. Le pape François l’a honorée cette année à Fatima – nous y étions – comme ses prédécesseurs en ce centième anniversaire de la première apparition.

Hélène Bodenez : Oui des moments exceptionnels avec cet appel confiant à l’espérance lancé par le souverain pontife sans pour autant taire le « risque de l’enfer ». Le samedi, sur le parvis du sanctuaire, le Saint-Père a rappelé que les bergers ont « vu la Mère du ciel. Le regard d’un grand nombre s’est dirigé dans la direction que suivaient leurs yeux, mais… ils ne l’ont pas vue. La Vierge Mère n’est pas venue ici pour que nous la voyions : pour cela nous aurons toute l’éternité, si nous allons au ciel, bien entendu. » a-t-il lancé.

L.D. : La Vierge de Fatima a en effet donné une vision terrible de l’enfer aux enfants…

H.B. : Oui à de jeunes enfants… des enfants que le pape a canonisés samedi dernier. Dans une réponse à sœur Lucie, la Vierge avait annoncé qu’ils iraient rapidement au ciel quand Lucie de son côté aurait un pèlerinage terrestre plus long à faire. Ces enfants ont donc trouvé la Porte du Ciel et sont entrés dans la Cité céleste tôt.

L.D. : Vous voudriez à ce propos nous parler de Thibault

H.B. : Samedi 13 mai, j’assistais à l’enterrement de Thibault qui a rejoint la Céleste Jérusalem, qui devenait lui aussi citoyen des cieux comme nous l’avons chanté avec ferveur. Une assemblée énorme pour dire adieu à un jeune papa de 29 ans. Si chacun est venu bouleversé par ce si grand drame, chacun est reparti édifié par le courage déployé pour faire face à la maladie, maladie qui a mené cette fois-ci à la mort, « ce je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue » disait Bossuet. La mort de Thibault en a instruit plus d’un samedi dernier par son don de lui-même, par son sacrifice offert témoignant ainsi de la haute vocation du mariage qu’il vivait avec sa jeune épouse dans l’épreuve la plus ultime. Deux heures et demie de funérailles aussi pour désenchanter nos cœurs indifférents et anesthésiés. En ce sens, un tel enterrement vaut plus que dix manifs pour tous. L’homélie (1) a très justement fait valoir comment l’amour d’une première demeure celle de la famille, Église domestique, comment l’amour de la seconde demeure où le mariage a mené Thibault, ont préparé la dernière demeure où resplendit « le flambeau de l’Agneau ». La porte de la maison familiale, la porte de la maison conjugale qui ont ouvert sur tant d’amour donné et reçu ont préparé l’ouverture de la Porte du Ciel.

L.D. : Cela souligne l’importance des funérailles et de leur préparation

H.B. : Oui, aujourd’hui, il faut savoir que nous découvrons l’étendue de « l’apostasie silencieuse » en cours comme disait st Jean-Paul II précisément lors des enterrements. J’ai en tête cet exemple en  province du Notre-Père que l’assemblée ne disait même plus parce qu’elle ne le savait pas. C’est donc un moment crucial à préparer avec soin car le mystère de la mort et de son au-delà peut ouvrir les cœurs désolés assoiffés de consolation.

(1) Père Alexis LEPROUX

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Vidéo Jubilate pop louange

Dernier album paru le 8 décembre 2016, 10€, frais de port compris,
tous les bénéfices sont reversés pour la formation des prêtres.

Notre cité se trouve dans les cieux,
Nous verrons l’épouse de l’Agneau,
Resplendissante de la gloire de Dieu,
Céleste Jérusalem.

1 – L’Agneau deviendra notre flambeau.
Nous nous passerons du soleil.
Il n’y aura plus jamais de nuit
Dieu répandra sur nous sa lumière.

2 – Dieu aura sa demeure avec nous,
Il essuiera les larmes de nos yeux,
Il n’y aura plus de pleurs ni de peines,
Car l’ancien monde s’en est allé.

3 – Et maintenant, voici le salut,
Le règne et la puissance de Dieu,
Soyez donc dans la joie vous les cieux,
Il régnera sans fin dans les siècles.

Auteur : Sandrine-Emmanuelle Vongue, Communauté du Verbe de Vie.
Catégories : funérailles
Temps liturgiques : autre