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Coparentalité : partager un enfant comme une voiture ou un appartement ?

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Au journal télévisé de 20h, ce 29 juin, France 2 s’est surpassé ! David Pujadas a en effet consacré la fin des informations à la question de la coparentalité, en plein essor, paraît-il, en Allemagne… Tout cela tenait sous le chapeau « un nouveau genre de famille ! »…

« Ils ne s’aiment pas, parfois ne se connaissent pas, ils ne se sont rencontrés ou rapprochés que pour faire un enfant et en partager l’éducation mais sans vivre en couple. Les sites spécialisés favorisent aujourd’hui cette pratique. Liberté ou dérive, chacun se fera son idée. En Allemagne, reportage. »

Le lancement du reportage est passé par cette phrase rare : “On connaissait le covoiturage, la colocation. Et bien voici la coparentalité.”  On reste médusé qu’un enfant, un être humain, puisse être mis sur le même plan qu’un appartement ou une voiture.

Pour étayer le propos, un premier exemple, d’abord cette femme, Héléna, la quarantaine approchant et choisissant cette voie du « partage d’éducation » d’un enfant avec Julien ; l’homme et la femme  ? « un peu un couple divorcé qui s’entend bien ». Ce qui prévaut, on l’aura compris, c’est le désir d’enfants et de liberté.

Deuxième exemple : la fondatrice d’un site spécialisé qui met en relation des chercheurs de mères actives, de pères passifs, ou de simples donneurs de spermes. Zoom alors sur Mila, trois ans, de mère lesbienne et de père homosexuel. Cette mère c’est précisément la fondatrice du site…

Cerise sur le gâteau : l’œil pseudo scientifique de la psychologue qui bénit tout cela de son sérieux effroyable. Les spectateurs devaient toutes affaires cessantes apprendre de cette docte éminence qu’un enfant n’a pas besoin que ses parents s’aiment.

Dès l’introduction David Pujadas avertissait : “Liberté ou dérive, chacun se fera son idée.” Plus qu’une dérive, une folie… Non au relativisme du “Chacun se fera son idée”. C’est tout vu pourvu qu’on ait une raison droite !