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Hommage Place de la République : “Un dimanche de janvier”

Drapeau français : un dimanche de janvier

Hommage, hier, Place de la République, aux premières victimes des attentats islamistes. Déjà un an ! Le dimanche, ça sert aussi à ça ! Interprété par un sombre Johnny Hallyday, “Un dimanche de janvier”, déjà chanté en novembre à Bercy, fit pleurer les guitares. Le vieux crooner lutte avec toute la classe médiatique et politique pour conserver “L’esprit Charlie”. La conclusion a pourtant un petit air d’impuissance : “Mais que reste-t-il de ce dimanche de janvier ?” conclut la chanson.

Et si l’on tentait “L’esprit France” ?

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Lire sur le site du FigaroVox “Le 11 janvier n’est plus ce qu’il était”.

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Un dimanche de janvier

Des millions de regards
Et de larmes à peine essuyées
Des millions de pas sur les boulevards
Un dimanche de janvier
J’avais ta main petite
Dans la mienne recroquevillée
Nos cœurs battaient
De plus de en plus vite
Ce dimanche de janvier

Là, nous avions marché en silence
Au milieu de la foule immense
Et le vent à notre place
Chantait sans fin sur la place

Pour apaiser la peine
De tout un pays soulevé
Nous étions venus
Sans peur et sans haine
Ce dimanche de janvier

Pour garder en mémoire
Nos héros d’encre et de papier
Nous étions restés debout jusqu’au soir
Ce dimanche de janvier

Là, nous avions marché en silence
Au milieu de la foule immense
Et le vent à notre place
Chantait sans fin sur la place

Mais depuis dans nos villes
Et nos villages fatigués
Ô dis-le moi que nous reste-t-il ?
Du dimanche de janvier
Que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?
Mais que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?
Oh que reste-t-il
De ce dimanche de janvier ?