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La fabrique socialiste ? un totalitarisme rampant !

La fabrique socialiste ? un totalitarisme rampant !

Bientôt un an que la Loi Taubira du mariage pour tous, emblème de la transgression majeure à laquelle se livre le gouvernement socialiste, est passée ! Confondant l’émancipation jusqu’auboutiste d’une modernité plus que défigurée et promotion d’une raison ample, les socialistes ont beau mettre en avant tous les éléments de langage les plus inventifs pour une communication efficace, une chose est acquise, ils ont tué la démocratie, soit la voix légitime du peuple.

Y avaient-ils songé ? La dernière invention en date, « La Fabrique » socialiste, donnant sur twitter #LaFabriquePS, l’une des motions préparant le Congrès de juin, invite paradoxalement à l’inventaire. Car, pour nous, l’ADN socialiste est désormais isolé, le logiciel socialiste parfaitement téléchargé ; aucune campagne ne saurait le faire oublier. Depuis 2012, qu’ont-ils en effet osé ces socialistes ? Tout ! Et en particulier tout ce qui pouvait déconstruire le soubassement catholique de l’édifice social France.

Écoutant nous ne savons qui, François Hollande a imposé le mariage pour tous, en procédure accélérée, faisant avancer arbitrairement la date de passage au Sénat contre les ultra-marins, niant des dizaines de manifestations par toute la France, surtout celle du 24 mars sur les Champs-Élysées à Paris et son million de personnes rassemblées. Des Veilleurs inoffensifs ont été embarqués, un jeune homme a été mis en prison, quand le péril islamiste sur notre sol était tout bonnement occulté. 

L’édification d’une société utopique

Puis c’est la loi sur l’expérimentation sur l’embryon en août 2013. L’embryon ravalé à un matériau comme un autre ! C’est encore la Loi Macron avec son cortège de démolitions du modèle social français : le repos dominical est en passe de recevoir son ultime coup de boutoir emmenant bientôt les jours fériés. Ne pas se leurrer, ils sont eux aussi en sursis. Les socialistes, qui ne se cachent même plus de construire une utopie, comme le martèle le très écouté Daniel Keller, grand maître du Grand Orient, modèlent avec ces gens de l’ombre non élus une nouvelle société, un nouvel homme, une nouvelle foi. Tellement sûrs de leur fait, ils imposent la Loi Macron sans l’adoubement de la représentation démocratique ; elle portera à jamais l’infâme sceau du 49.3. Le coup de force permanent, voilà la  réelle marque de Fabrique du gouvernement de François Hollande et du parti socialiste qui l’a mis au pouvoir.

Récemment les lois sur la fin de vie ont achevé de dessiner le profil de ce gouvernement d’initiés. Plus les élections lui sont défavorables, plus les lois avancent échevelées et irrationnelles en dehors de tout processus démocratique réel. Appliquant les lois à la lettre, le président de la république n’a cure de leur esprit et du pouls de la France. Ainsi par exemple, après l’avancée rampante du genre à l’école, voici la loi santé donnant un nouveau statut à l’embryon, le vote de la sédation profonde, l’annulation du délai de réflexion pour une IVG, le vote de la levée de l’indisponibilité des corps en permettant aux médecins de prélever les organes sans le consentement des familles. En marche, nous en somme horrifiés au moment de l’écrire, la nationalisation des corps et tout le trafic qui en découlera forcément.

En route pour la révolution ?

Sans perdre courage, force est de constater l’échec de toutes les mobilisations les plus intelligentes, les plus dévouées, les plus inattendues : manifestations de masse relayées par une bonne communication, approche de députés, émissions de radio et de télévision, articles dans des journaux variés, pétitions énormes, associations expertes, figures emblématiques, rien n’y fait. Aucune écoute, aucune prise en compte d’une opposition juste et humaniste. Tout passe rapidement à l’Assemblée nationale avant que la droite ne revienne au pouvoir, si elle revient… Nous sommes réduits à réagir après coup en interviews et communiqués de presse impuissants. C’est naturellement très grave car s’il ne reste plus de possibilité de peser raisonnablement sur le dialogue démocratique, que reste-t-il en vérité ? La révolution et son lot de violences inévitables comme nous l’apprend l’Histoire ? Ne faut-il pas se méfier des rancœurs d’un peuple à bout aux prises avec cette gauche en définitive totalitaire ? Pourquoi s’en étonner d’ailleurs ; c’est ce qu’a toujours promis le “socialisme”. Ses fruits toujours amers n’ont que le goût du totalitarisme.

Professeur de lettres, explorant précisément la “fabrique” du roman ces jours-ci avec mes très bons élèves de première à qui ce gouvernement d’utopies va enlever bientôt la possibilité d’étudier les langues anciennes, je vois consternée l’ironie tragique se déployer sous nos yeux avec ce même mot “fabrique” utilisé aux fins électorales des socialistes. Une évidence s’impose, criante, le roman socialiste publié et diffusé, avec sa sale histoire et ses personnages “idiots utiles”, est un sacré mauvais roman. Oui, question de fabrique ! H.B.