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Pourquoi le dimanche ?

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 La libéralisation du travail dominical en France que certains appellent aujourd’hui de leurs vœux apparaît comme l’ultime coup de boutoir à un pays européen imprégné de valeurs judéo-chrétiennes. Cette poussée très forte depuis l’élection de Nicolas Sarkozy vers l’aménagement d’une loi qui valait pourtant comme avancée sociale d’un pays phare de civilisation, s’inscrit probablement dans la déconstruction à l’œuvre depuis le xixe siècle.

Gilles Lipovetsky avait mis en valeur la « réinterprétation globale du religieux » de nos temps hypermodernes, constatant que « s’étaient effritées les anciennes résistances aux valeurs marchandes[1] ». Luc Ferry ne dit pas autre chose. Avec ces philosophes, nous prenons acte de l’écroulement[2] d’une bonne part des fondations de la société occidentale, dont l’une des plus importantes, le mariage, avec son modèle de famille tel que des siècles l’avaient jusqu’à nous porté.

Pour faire advenir complètement l’hyperconsommation mondialisée, il fallait sans doute que la déconstruction fasse son grand œuvre. Mais pour qu’elle atteigne son point d’achèvement ultime, il faudra saper davantage encore tout germe hautement résistant, et particulièrement l’Église que forme l’Eucharistie le dimanche, Église placée « face à ce vent contraire de l’Histoire », un « vent contraire » qui « va durer »[3]. Le christianisme dans son sel et sa lumière, de fait, porte en lui et en ses membres tous les ingrédients d’une résistance énorme, reste malgré tout un danger… Ainsi, faut-il le mettre au pas définitivement, en tout cas tout une part de ce christianisme pas encore assez mondialo-compatible. Ainsi faut-il réduire encore les dernières poches de résistance qui empêchent une sécularisation totale et dont le travail du dimanche serait le signe de réussite.

Quand le dimanche se vide de son sens chrétien

 Gardons-nous en tout cas de contrer trop vite la question du travail dominical en sous-estimant l’érosion chrétienne du sens du dimanche. Si l’on peut s’en emparer si facilement c’est qu’il s’est vidé de sa finalité depuis longtemps. Quel poids les chrétiens pèsent-ils encore pour réclamer que soit maintenu ce jour de repos commun à tous ? Reconnaissons à côté de cela que la modernité pose toujours de nouvelles questions, la crise financière déjà métamorphosée en crise économique oblige à des adaptations urgentes, à des solutions douloureuses même, qui toucheront de manière inacceptable les plus fragiles en premier. Les chiffres parlent, et parmi eux les pourcentages enviables des chiffres d’affaires de certains grands magasins ou centres commerciaux[4] ouverts le dimanche. À la lumière de ces ouvertures, illégales pour certaines, les promoteurs du travail du dimanche ne manquent pas de dire que « le travail des uns crée le travail des autres », de dire qu’il faut donc « libérer les possibilités de travail en France ». Quelque sept millions de salariés travaillent déjà le dimanche, rendant un service réel à la communauté humaine, et il n’est actuellement pas question de revenir sur cette solidarité essentielle rendue le dimanche.

Difficile en tout état de cause de regarder en face ce qu’est devenue en si peu de temps la foi des chrétiens. Ceux qui doivent défendre ce jour coûte que coûte, ce jour qu’ils ne peuvent pas laisser, les voilà en position de faiblesse pour avoir grossi la masse des adeptes de ces nouveaux temples de l’Avoir dans lequel ils affluent comme tout un chacun. N’ont-ils pas sacrifié comme tout le monde au veau d’or ? Ne s’endorment-ils pas alors que le Seigneur tarde ? Ne sont-ils définitivement sous influence de l’esprit du monde ? Faute d’avoir intériorisé ce jour, leur nouvelle prière est bien près de ressembler alors bien à celle d’un chanteurjadis en vogue : « Je prie les choses et les choses m’ont pris, elles comblent ma vie, elles me donnent un prix[5]. » Elle pourrait bien être leur nouveau credo, leur supplique.

Admettons en le regrettant que parlent hélas de plus en plus fort les nouvelles mœurs de la civilisation de loisirs dans laquelle nous sommes – chrétiens compris – entrés avec cette puissante culture du week-end. S’il y a offre de libéralisation de ce jour habituellement non ouvré, c’est bien qu’il y a d’une certaine façon demande. Et il y a bien plus en cause ici : pas seulement le travail du dimanche en tant que tel, mais aussi un type d’occupation qui dévoie la notion même de « repos » dominical. « Levez-vous ! Allons ! » nous dirait pourtant Jean Paul II avec le Christ.

Le souci constant de l’Église

 Depuis toujours l’Église a essayé de mettre en garde contre des activités profanes illicites pouvant mettre en péril le repos du dimanche[6]. Au xviie siècle par exemple, dans une France bien différente de la nôtre avec sa séparation de l’Église et de l’État, il y avait un grand nombre de jours chômés, décidés par l’évêque. Au passage, il n’est pas inutile de se rappeler que La Fontaine dans « Le Savetier et le financier[7] » se fait l’écho d’un débat proche du nôtre, celui de retranchement des fêtes religieuses chômées. Le contrôleur général des finances de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, cherchait à mettre la France de 1666 au travail, et de concert avec les autorités de l’Église, a fait supprimer à Paris vingt-trois fêtes. De nombreux évêchés de province suivirent alors. Intéressant de noter également en ce temps-là le souci qu’avait l’Église que les âmes ne se perdent pas lors de ces jours chômés. Les réjouissances étaient permises pendant ces fêtes mais on faisait fermer les tavernes[8] au moins pendant les messes paroissiales. Plutôt des jeux de quilles et de balle, la chasse, la pêche, que les jeux de tirs, danses et représentations théâtrales. On est bien loin aujourd’hui de tout cela avec ses relents jansénistes mais la tradition montre que le sens du repos est à explorer parallèlement à une humanisation du travail.

Essayons d’entrer dans l’intelligence de ce jour. Qu’est-ce qui en a fait un jour à part, réservé, au point que à peu près tous aujourd’hui vivent le dimanche – chrétiens ou non – c’est-à-dire vivent l’arrêt des activités « serviles » ou manuelles ? À quoi tient le statut du dimanche ? Prenons le problème par sa finalité. En vue de quoi le chrétien ne travaille-t-il pas le dimanche ?

Savoir ce qui doit être fait ou pas, ou la bonne façon d’honorer Dieu

 Au sommet et à la fin de sa création ordonnée, Dieu « chôma[9] » ainsi que le traduit la Bible de Jérusalem. L’Exode précise dans le troisième commandement des tables de la loi données à Moïse au Sinaï, que l’homme doit « sanctifier » ce jour. Plus vraie que la mythologie ayant elle aussi approché une part du mystère du temps avec le mythe de Cronos par exemple, la Bible donne une loi de vie. Le mot loi n’a certes pas bonne presse, mais disons que cette loi est avant tout humaine et relève de la pédagogie de Dieu envers sa créature. Une pédagogie qui se révèle et se donne, et qui révèle en même temps à l’homme, enténébré par les conséquences du péché originel, quelle est la loi d’une vie vraiment humaine, loi qu’il ne peut pas connaître ou retrouver complètement par les seules forces de son intelligence et de sa raison.

Si ce troisième commandement est loi de sagesse pratique, il y aurait alors, il faut en convenir, quelque chose de suicidaire à ne pas respecter ce qui structure profondément l’homme. Il nous faut ainsi retrouver le sens du temps, voir la signification de la semaine, du rythme des heures dans une journée, respecter le rythme des jours, l’alternance des jours et des nuits. Le temps serait-il donc plastique ? Peut-il être modifié et configuré par l’individu ? Toucher à la périodicité du temps n’entamerait-il pas la liberté de la personne ?

Il nous incombe en tout cas à nous, chrétiens, de prendre conscience de ce que peut être ce « repos » du dimanche avec son corollaire : le renoncement librement choisi au travail servile. Vieux débat que cette querelle qui consiste à « savoir ce qui doit être fait ou pas » et « la bonne façon d’honorer Dieu ». Citant le rabbin Jacob Neusner qui commente les paroles de Jésus lors du Sermon sur la montagne, Lui-même désormais le sabbat d’Israël, Benoît XVI souligne l’autorité du Christ à propos du sabbat d’Israël « expression centrale de son existence en tant que vie dans l’Alliance de Dieu :

“Ne pas travailler le jour du sabbat est plus qu’accomplir un rite avec une obéissance scrupuleuse. C’est une façon d’imiter Dieu ”. Est donc partie intégrante du sabbat, non seulement, sur le mode négatif, le fait de s’abstenir de toute activité extérieure mais positivement cette fois, le “repos” trouve une expression spatiale. “ Pour observer le sabbat il faut donc rester chez soi. Le renoncement à tout travail ne suffit pas, il faut également se reposer, et cela signifie sur le plan social que le cercle familial et domestique est rétabli un jour par semaine, cercle à l’intérieur duquel chacun est chez soi et où tout est sa place. ” Le sabbat n’est pas seulement une affaire de religiosité personnelle, c’est le noyau d’un ordre social : “Ce jour fait de l’éternel Israël ce qu’il est, le peuple qui se repose le septième jour de sa création, comme Dieu l’avait fait après la création du monde”.

 Ce renoncement pour un jour au travail et à ses fruits n’a de valeur que par la poursuite d’un bien supérieur, de ce « repos » précisément. Ce nouveau jour liturgique devient « à part » — c’est le sens du mot sacré — à cause d’un « repos à part ». Et cette cause est vraiment cause. Ainsi que Jean Paul II le vivait lui-même intensément, le dimanche comme « centre » de notre vie, éclaire tous les autres jours de la semaine. À la fois montée vers lui, et centre des autres jours, clé de l’amont et de l’aval. Il sépare, définit, irrigue et explique les autres jours.

L’efficacité à l’assaut de la fécondité du temps

 Étymologiquement, le mot dimanche signifie « jour du Seigneur ». Ce jour – et c’est le seul – renvoie dans son étymologie même à une donnée chrétienne puisqu’il nomme le Seigneur du temps. Le dimanche est donc ordonné à la présence du Seigneur auprès de l’homme. Présence que le chrétien trouve particulièrement dans l’Eucharistie dominicale qui le « fait vivre de la fin de notre vie[10] ». La finalité du dimanche, c’est l’Eucharistie. En ce jour de Dieu, de l’Église et donc de l’homme[11], le chrétien est appelé à vivre de la présence actuelle du Christ en attendant le grand « Jour du Seigneur », en attendant le grand matin d’un dimanche qui n’aura pas de soir, celui de la Parousie, du retour du Christ dans la gloire.

Il y a donc un poids d’espérance énorme dans le dimanche, et il est toujours étrange de voir des personnes déprimer en ce « dimanche prétentieux qui veut paraître rose[12] » comme en proie à l’ennui, à l’acédie de l’oisiveté. C’est ce poids d’espérance qu’il nous faut retrouver pour qu’il ne devienne pas le « jour le plus bête de la semaine[13] ». Les hommes, a fortiori les chrétiens, sel qui ne doit pas s’affadir et lumière qui ne doit pas luire sous le boisseau, auraient à retrouver l’espérance que porte et promet ce jour. Un homme qui espère peut plus,  ainsi que le dit le chef de l’État lui-même. On assure partout que les hommes d’aujourd’hui sont fragiles, stressés, déprimés… La force qui les remettrait debout pourrait bien être dans un dimanche bien vécu, finalisé et non oisif[14]. C’est leur guérison que porte ce jour. « Le sabbat est fait pour l’homme » rappelle Jésus, en Maître de ce sabbat qui guérissait[15] ce jour-là. Il n’y a pas là d’efficacité marchande du temps mais fécondité du temps.

« Les réalités spirituelles, et Dieu plus que tout, demeurent éternellement. »

 À l’heure où certains n’appellent qu’à vivre des communions humaines, il ne faut pas se tromper de communion ; le politique serait bien avisé de ne pas toucher au dimanche ; mieux encore, il pourrait renforcer ce que le religieux a de plus grand dans sa fonction sociale… La solidarité à laquelle le dimanche nous appelle relève d’une grande communion qui s’origine dans la communion du Fils avec le Père, du chrétien avec le Fils, et ensuite de l’homme avec l’homme. Se justifie alors que ce jour chômé ne puisse pas être n’importe quel jour, et que le politique ait à le donner et même à le favoriser, le chrétien à demander qu’il soit protégé. Ne pas le faire consisterait en réalité à organiser la déstructuration, à défaire la structuration humaine primordiale essentielle.

Pour le chrétien qui veut suivre de près le Christ, il s’agit moins de ne rien faire le dimanche que de s’adonner aux choses spirituelles, de vivre des mœurs même de Dieu. Le repos préconisé est aussi un « travail » mais très à part. Ainsi saint Thomas d’Aquin peut-il écrire, commentant l’Évangile de Jean et son verset : « Travaillez non pas en vue de la nourriture qui périt, mais en vue de celle qui demeure pour la vie éternelle » :

C’est pour cela que le Seigneur dit : “travaillez”, c’est-à-dire, recherchez en travaillant – autrement dit, méritez par vos travaux – non pas “la nourriture qui périt”, celle qui est corporelle – “les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments, et Dieu abolira l’un comme les autres, parce qu’on ne fera pas toujours usage des aliments, mais travaillez en vue de cette nourriture, celle de l’esprit qui demeure pour la vie éternelle”. Cette nourriture est Dieu lui-même en tant qu’il est la vérité à contempler et la bonté à aimer qui nourrissent l’esprit – Mangez mon pain. “Elle l’a nourri d’un pain de vie et d’intelligence. Cette nourriture est aussi l’obéissance aux commandements divins […].”

Les réalités corporelles sont corruptibles, tandis que les réalités spirituelles, et Dieu plus que tout, demeurent éternellement.

       Il n’est pas possible que le voyage de Benoît XVI en France n’ait pas redonné aux catholiques la force nécessaire de se ressaisir, redonné aux évêques le zèle ardent de garder l’honneur de Dieu et de son nom. La proposition de loi qui vient est sans nulle doute grave et révèle, c’est évident, notre faiblesse, mais en même temps elle peut être salutaire pour nous faire ouvrir les yeux sur la cohérence de la foi que nous vivons et sur celle à laquelle nous devrions tendre, sur le chemin d’intériorité qu’il nous faut retrouver en nous convertissant. Si l’on peut si facilement s’emparer du dimanche, c’est que nous, les chrétiens, l’avons déserté les premiers. Faisons-le nôtre à nouveau. Il sera même, ironie de l’histoire, nouveau ciment de notre République. Les chrétiens se doivent d’être en première ligne dans la résistance à la force tranquille du possible qu’est le travail du dimanche. Faisons mentir le titre « Le dimanche au risque de la vie actuelle » de nos évêques inquiets[16]. Le dimanche n’a rien à risquer. Quelle excuse assez grande pourrions-nous avancer pour laisser de côté le don immense que Dieu fait en ce « seigneur des jours » ? Il n’y en a pas.

La nation qui abandonnera le dimanche, perdra tout. Car c’est elle qui risque[17] tout.

h. b.


[1]. Le Bonheur paradoxal, Paris, Gallimard, 2006.

[2]. Deux remarques : 1/ La Révolution française avait déjà essayé de déchristianiser le temps en prônant un autre calendrier. L’année était structurée en mois eux-mêmes divisés en trois décades et non en semaines de sept jours. C’était ce dixième jour qui était dévolu au repos (Primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, octidi, nonidi, decadi). Avait volé en éclats la notion chrétienne de semaine. Ce fut très impopulaire. 2/ Libéraliser le dimanche le ferait considérer à terme comme le jour 1 de la semaine comme aux USA, le Canada et le Royaume-Uni. Le lundi ne serait que le jour 2. Actuellement, la norme ISO (représentation numérique de la date et de l’heure qui  a de nombreux avantages pour l’utilisation informatique) considère encore en France que la semaine débute par le lundi, jour 1.

[3]. Card. Josef Ratzinger, Le Sel de la terre, Entretiens avec Peter Seewald, « Problèmes de l’Église catholique, Les causes du déclin », p. 159. Paris, Flammarion-Cerf, 1997.

[4]. Emmanuel Egloff pour le Journal des finances du 15 novembre consacre un dossier à propos des centres commerciaux : « Plus de 40 millions de visiteurs ont été enregistrés au Forum des Halles, à Paris, en 2007. […] Ce centre commercial, fort d’un multiplexe, d’une Fnac, de 10 moyennes surfaces et de 180 boutiques, est le premier en France par sa fréquentation. Le chiffre d’affaires cumulé des commerces qui y sont présents dépasse 550 millions d’euros par an. Et les loyers qu’ils versent rapportent plus de 50 millions par an à son heureux propriétaire à 65 % : Unibail-Rodamco. Plus rentable que le résidentiel, moins volatile que les bureaux, la possession et la gestion de centres commerciaux a tout pour attirer les foncières. D’ailleurs, on compte plusieurs acteurs français spécialisés dans ce domaine, dont les deux premiers en Europe : Unibail-Rodamco (avec 19 milliards d’euros de patrimoine en centres commerciaux) et Klépierre (13 milliards). »

[5]. Jean-Jacques Goldman, Chansons pour les pieds, « Les choses ».

[6]. Le Curé, pasteur — Des origines à la fin du xxe siècle — Étude historique et juridique, Thierry Blot Préface du Cardinal D. Castrillon Hoyos, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, Téqui, Paris 2000, — édition abrégée, 2001.

[7]. « Le mal est que toujours /(Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes)/ Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours /qu’il faut chômer ; on nous ruine en fêtes / L’une fait tort à l’autre, et monsieur le curé / De quelque nouveau saint charge toujours son prône. » Fables, Livre VIII.

[8]. Thierry Blot (op. cit.) écrit que les voituriers, les apothicaires, les chirurgiens-barbiers, pouvaient avoir une dérogation pour travailler, jusqu’aux meuniers qui pouvaient moudre leur grain en cas de disette.

[9]. Si ce n’est pas encore le mot shabbat (la racine veut dire « cesser », « chômer ») qui n’apparaît qu’à l’intérieur de l’Alliance au Sinaï, dès la Création Dieu a donné un exemple que l’homme devra imiter. Les notes de la Bible de Jérusalem mentionnent qu’à ce motif religieux se joint un motif d’humanité. L’institution du sabbat est très ancienne mais son observance prit une importance à partir de l’Exil.

[10]. Frère Thomas J. fj, « Eucharistie et temporalité », Aletheia, Revue de formation philosophique, théologique et spirituelle, Ecole Saint-Jean, « L’Eucharistie », n° 27 – juin 2005.

[11]. Jean-Paul II, Dies domini.

[12]. Juliette Gréco « Je hais les dimanches » paroles de Charles Aznavour : « Je hais les dimanches !/Je hais les dimanches !/Dans la rue y a la foule/ Des millions de passants /Cette foule qui coule/ D’un air indifférent /Cette foule qui marche/ Comme à un enterrement/ L’enterrement d’un dimanche/ Qui est mort depuis longtemps./ Tu travailles toute la semaine et le dimanche aussi/… »

[13]. Henri de Montherlant dans Le Songe.

[14]. Il y a dans le repos du dimanche quelque chose de l’otium romain qui s’opposait au négotium ; il signifiait « repos loin des affaires ». « Je n’ai jamais eu même un moment de loisir oisif  » disait Cicéron.

[15]. Beaucoup de sanctuaires et quelques paroisses ferventes proposent des confessions le dimanche.

[16] Mgr Guyard sur radio Notre-Dame lors de l’émission « Aujourd’hui l’Église » animée par Élodie Chapelle.

[17]. « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est cela qui appesantit tant le bras de mon Fils » dit  la Vierge en pleurant à la Salette. Apparitions authentifiées par l’évêque de Grenoble le 19 septembre 1851. C’est un message, affirme Jean-Paul II, qui au-delà de l’observance du dimanche invite au « renouvellement intérieur ».

 

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Article paru dans la revue Liberté politique n°44.

(Au nombre des articles préparatoires à la parution d’À Dieu, le dimanche ! (Éd. grégoriennes, Gap, 2010).