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Travail dominical : Bruno Retailleau voit le danger !

Bruno Retailleau (UMP) est intervenu hier au Sénat à l’occasion de la discussion de la Loi Croissance et Activité, a parlé en son nom personnel puisqu’il en a le droit, non en tant que président de groupe. Le sénateur de Vendée redoute la banalisation du travail le dimanche pour des avantages incertains et virtuels ; l’ancien député ne se leurre pas avançant que les coûts seront quant à eux bien réels comme bien réels encore seront les effets collatéraux sur les petites entreprises.

Que signifie pour la société de créer toujours plus de travail le dimanche ? Pour Bruno Retailleau, rien moins qu’une remise en cause de l’idée de citoyenneté, toujours plus accentuée la fragilisation du lien social. La société ne saurait se réduire à une juxtaposition de producteurs et de consommateurs. Le dimanche, c’est un temps pour le civisme, c’est garder l’idée du don et de la gratuité ce jour-là : les sociétés en ont besoin aujourd’hui plus que jamais. Le président du conseil général de Vendée plaide, pour finir, qu’on ne laisse pas ainsi la main aux marchés si demain le processus initié aujourd’hui passe. Aux hommes de réguler les activités du marché !

Ce matin, invité de Stéphane Soumier sur BFM Business après que l’ouverture des douze dimanches par an a été validée dans la nuit, le sénateur a montré le danger de ces ouvertures de magasins.